mardi 26 août 2014

La 6000D à ne pas confondre avec : La Sénile Day

Et bien non ! Apparemment ce n’est encore pas pour cette année.  
Ce je ne sais quoi qu’il y a au-dessus de ma tête  pour me protéger a fait une nouvelle fois de moi un finisher heureux.
Une participation à l’UTMB oblige un minimum d’entraînement et de tests grandeur nature alors  cette 6000D à cinq semaines de l’échéance "montblanaise" tombe à pic pour jauger mon état de forme.
Il y a trois ans j’avais trouvé cette course atypique et pas forcément facile à gérer car il faut avoir de réels talents de grimpeur et des qualités de descendeur, finalement toutes des compétences où je n’excelle pas. Et pourtant tel cette petite phrase de  jeu vidéo j’entends me répéter : "Essaie encore !"
Faire une sortie longue avec du dénivelé (63km avec 4000d+ pour ceux qui ne connaissent pas encore) sans se faire mal, sans objectif de temps tout en fleuretant avec les barrières horaires est bien l’un des buts de ma venue à La Plagne en ce mois de juillet "automnal".
Vendredi après-midi nous arrivons avec Jean Marc au centre d’Aime pour récupérer nos dossards sous un superbe soleil (ce qui est rare en ce moment)
Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, La 6000D
Après une pasta party très bien organisée en compagnie de 1600 coureurs et accompagnateurs, il est temps pour moi d’aller trouver un peu de sommeil dans ma voiture. Le soleil de la journée n’a pas laissé la place à une belle nuit étoilée. Les éclairs zèbrent le ciel et la pluie ruisselle sur la carrosserie de ma "chambre à coucher".
Cinq heures du matin, il temps de m’extirper de ce pseudo sommeil et de me préparer. L’atmosphère est humide et beaucoup de trailers rejoignent la ligne de départ avec la panoplie de pluie. Pour moi ce sera l’option tee-shirt léger car j’ai toujours trop chaud.
Sous l’arche, avec J.Marc nous retrouvons Gérald et des connaissances du SMON.
Briefing du directeur de course et le verdict tombe : Nous ne monterons pas sur le glacier aujourd’hui ! Les conditions sont beaucoup trop mauvaises. Dommage pour un  25ème anniversaire. Néanmoins le parcours aura la même distance (en réalité il fera plus).
6 heures c’est parti sur un chemin plat de quelques km afin d’étaler le peloton puis nous attaquons la pente dans les bois. Le terrain à cet endroit n’est pas trop glissant mais il fait sombre sous ces arbres ruisselants des restes de pluie de la nuit. L’ambiance est calme, il flotte une atmosphère de concentration, chacun dans ses pensées (vais-je arriver à faire mon podium, est ce que je vais bien me classer ou encore, le tee-shirt Finisher sera-t-il sur mes épaules ce soir ?)
Aux alentours du 10ème km nous entrons dans la piste de bobsleigh des derniers jeux olympiques afin de la remonter à l’envers, une façon originale pour grappiller encore quelques mètres de dénivelé.
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Petit à petit la végétation se fait plus rare, le ciel "charrie" de gros nuages gris et la température fraiche est pour moi idéale. Après une montée bien raide nous passons le cap de Plagne 2000 pour rebasculer sur Plagne Centre où nous attend le premier ravito.
Je suis dans mes temps malgré le fait que je passe toutes ces heures de grimpette à me faire doubler.
Après avoir repris des forces sur ce ravito, nous remontons  les pistes de ski sous les pylônes des remonte-pentes puis le parcours emprunte un replat avant de longer les lacs d’altitude.
Après quelques courts rayons de soleil, la montée jusqu’à Roche de Mio s’effectue dans la grisaille et le brouillard où je double J.Marc qui a un coup de moins bien.
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Puis nous rebasculons dans la vallée en empruntant tout d’abord des chemins à chèvres en faisant attention de ne pas se tordre les chevilles. La descente est longue et le terrain devient boueux. Ce parcours de repli nous emmène bas dans la vallée et j’ai un peu peur de la remontée au col de l’Arpette.
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Le soleil est revenu lorsque j’attaque cette dernière difficulté, je prends mon rythme de croisière. Puis enfin nous débouchons sur le pierrier, le col n’est plus trop loin, le vent se lève le ciel se noirci et une pluie drue se met à tomber.
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Je rebascule sur Plagne Bellecôte où nous attend un beau ravito. Après avoir blagué avec les bénévoles, je me lance à l’assaut des 20 derniers km en faux plat descendants, je peux enfin m’exprimer sur un terrain qui me convient, je vais très bien et je commence à envoyer du lourd.
Je double et double encore, plus personne ne me prendra une seule place avant l’arrivée !
Avec un petit groupe nous débouchons sur la piste cyclable puis c’est le dernier km sous les acclamations des vacanciers attablés aux terrasses des cafés.
Je passe l’arche une minute derrière Gérald (finalement je lui ai repris une heure dans la descente !).


Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, La 6000D

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A peine le temps de se congratuler que la pluie se réinvite afin de détremper sur nos épaules nos tee-shirts finisher fraichement étrennés.
Une journée avec de très bonnes sensations qui me laissent plein d’espoir.
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" le lendemain "
Place maintenant à la mer (et au rosé !) sans oublier un minimum d’entraînement ! Ah oui, c’est vrai fin août j’ai une sortie autour du toit de l’Europe…

" Sans commentaire "

Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, " Sans commentaire "
" Encore  une superbe  journée  de  pur  bonheur "
Le  récit  prochainement ...

jeudi 17 juillet 2014

La petite reine à l’amende

Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, La petite reine à l’amende

Je ne suis pas un écologiste, loin de là ! Les "Vrais", sont pour moi un peu trop excessifs et souvent incohérents, mais je ne suis pas là pour les juger ni pour faire de la politique, je laisse ça aux amateurs.
Néanmoins personnellement je ne jette jamais un papier par terre, ni un tube de gel en courant (Ah oui ! Je suis bête ! Des gels je n’en prends jamais). Je ne supporte vraiment pas les coureurs qui le font. "Tu les a apportés, alors tu repars avec tes déchets." (Tu les jetteras par la fenêtre de la voiture sur le trajet du retour. Non je déconne !)
Bref ! Mon coup de gueule du jour, est à l’encontre du Tour de France.
Fan de vélo et donc fan de cette épreuve depuis ma plus tendre enfance (et dieu sait, que ça remonte à loin maintenant) je ne loupe jamais une occasion pour m’avachir devant ma télé afin de regarder une étape et les forçats de cette grande boucle.
Mais, depuis quelques années avec ma pratique du trail, mon rapport à l'environnement et au respect de la nature a changé. La préserver contre les méfaits de notre surconsommation de produits en tout genre générateurs de déchets me parait essentiel. Alors maintenant, les yeux rivés sur mon petit écran  je suis de plus en plus choqué du comportement des coureurs, des suiveurs ou du public.
Regardez les vols de bidons plastique au dessus du peloton. Des bidons qui atterrissent pour la plupart dans les rivières, dans les arbres ou dans les champs de nos belles campagnes françaises. Imaginez la surprise des vaches le lendemain de tout ce tumulte devant cette nouvelle race de champignons multicolores qui mettent des siècles à se dégrader.
Pour exemple, lors de la seule étape du Ventoux, 20 tonnes de déchets ont été ramassées !

Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, La petite reine à l’amende
Tout le monde n'a pas du lire l'affichette!

Je suis bien conscient que "le vélo" n’est qu’un pollueur de plus parmi tant d’autres (bizarre tout de même pour un mode de transport dit propre).
Sur la plupart des trails le jet de détritus est sanctionnable voir éliminatoire. Nous sommes bien loin des règles de l’énorme machine à fric que représente le troisième événement sportif au monde.
Mais alors ! Que font les écologistes, les Vrais ???
 Enfin j’ai fait cette parenthèse en ce moment car nous sommes en plein dans l’actualité, nous aurions été en hiver je vous aurai peut-être parlé des skieurs (pollueurs eux aussi)
Je reste maintenant persuadé que vous aurez une petite pensée sur tout cela lorsque vous allumerez votre télé sur France télévision les après midi de juillet.

Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, La petite reine à l’amende
"Dessin de Philippe Tastet"

A  l’heure où je m’apprête à acquérir un vélo histoire de faire des entraînements croisés, va-t-il falloir que je change de mentalité ?

Que le sport vous procure encore de belles émotions dans un monde le plus propre possible.

jeudi 10 juillet 2014

"Sur les Traces des Passes Montagnes"

Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, "Sur le Traces des Passes Montagnes"

En ce dimanche matin nous profitons du balisage au sol laissé par le club des "Passes Montagnes" lors de la manifestation qu’ils ont organisé la semaine dernière dans le massif du  mont d’or. Une façon de redécouvrir des chemins sans se poser de question. Deux heures d’une superbe balade entre potes à manger du dénivelé sur des pentes pierreuses entre les buis sauvages, le tout dans une ambiance sympathique où je transpire pour me maintenir dans le groupe (de plus forts que moi !).
Le tout clôturé par un petit ravito. Encore un bien bel entraînement !
 Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, "Sur le Traces des Passes Montagnes"




La traditionnelle photo à la table d’orientation du mont Thou où nous retrouvons le club voisin de "Saône Mont d’Or Nature" en plein repérage de "La Nuit des Cabornes".
Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette course organisée par des passionnés aux portes de Lyon, suivez le lien ci-dessous :

Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, "Sur le Traces des Passes Montagnes"

Jacques et toute son équipe vous feront vivre un moment inoubliable au clair de lune.
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Jacques, le photographe officiel du "C.du M." sur les courses.
L’appareil toujours à la main prêt à dégainer !
(Encore merci)

samedi 5 juillet 2014

25 ans ça se fête






Lorsqu’en 2011, ému je passe la ligne d’arrivée de cette 6000d en Finisher je suis bien loin de me douter que trois ans plus tard je me retrouverai au centre du village d'Aime pour remettre ça !
Dans le cadre de ma préparation à l’UTMB je trouvais sympa de caser un mois avant une épreuve montagnarde.
Si l’on me demandait de résumer la 6000d je dirai : C’est très simple, tu grimpes pendant trente bornes histoire d’avaler 4000 mètres de d+ et puis tu redescends.
Mais tout ceci n’est qu’un concentré étriqué, car cette épreuve porte bien son nom :
"La Course des Géants"
Les paysages y sont grandioses, les montées sont rudes mais elles nous dégagent des vues magnifiques sur les montagnes environnantes. Là aussi il faut penser à lever la tête pour en prendre plein les yeux. La fin de l’ascension se termine par la moraine du glacier de Bellecôte à 3047 mètres d’altitude. La descente qui s’ensuit est loin d’être facile, elle est vallonnée avec de gros coups de cul, elle est cassante et technique par endroits et enfin les derniers km relativement roulants sont interminables.
Cette pionnière des trail de montagne reste un véritable défi pour la plupart des participants.
Alors un anniversaire comme ça ne se manque pas, 25 ans c’est vieux et jeune à la fois pour moi qui en aurai le double très prochainement.
"Le vieux coureur du milieu" arrivera t’il à dompter une nouvelle fois la jeunette.
Réponse dans trois semaines...


jeudi 26 juin 2014

La Villageoise

"Mauvais pinard / Bonne course"

Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, La Villageoise
A l’image de l’ensemble des courses de France et de Navarre, cette saison aura été un bon cru pour tous les organisateurs de manifestations. La Villageoise bénéficie elle aussi de l’engouement des français pour la course à pied en explosant son record de participants.

Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, La Villageoise

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"avant le départ avec Pascal et J.P venu pour la gagne."
 
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"le départ: retrouve le C. du M."
 
Le parcours de 15 km n’a rien d’original. Il est le même depuis quelques années, ce qui permet de prendre des repères. Pas de difficulté notoire si ce n’est les derniers 500m pour rejoindre le centre du village sur une pente goudronnée à fort pourcentage. Elle est à la fin et c’est tant mieux car il est dur de relancer "la bête" derrière une telle dépense d’énergie.

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"la fameuse dernière montée"
 
Le restant du tracé est à tendance nature avec de longues lignes droites sur des chemins au milieu des champs de jeunes maïs qui peinent à pousser sur ces sols craquelés.

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Au troisième km, un petit single au cœur des bois permet de faire redescendre la température des mécaniques, c’est toujours un endroit agréable que j’affectionne tout particulièrement.

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"Crédit photo Jacques Guido (SMON)"

En ce premier dimanche d’été, les quatre points d’eau sont vraiment les bienvenus, mais malgré cela au 10ème km je prends un coup de chaud ce qui s’en ressent sur ma foulée. Je ne suis surement pas le seul car les coureurs devant moi ne me distancent pas plus. Je cherche maintenant à garder ma position, mais sans jeter un seul coup d’œil sur mon chrono (comme d’hab.) je sens qu’il est moins bon que la dernière fois. Confirmation lors du passage de la ligne d’arrivée : 4 minutes de plus ! Enfin ce qui me rassure c’est que je ne suis pas le seul, beaucoup de coureurs ne sont pas non plus dans leurs temps.
Ola qué calor ! Heureusement le ravito d’arrivée sous des arbres centenaires est réparateur (l’eau y est très fraiche, ce qui est rare !)
Cette petite course de village dans une ambiance familiale et à deux pas de chez moi reste très sympathique, le prix de 14 euros que je trouvais un peu trop élevé est cette année compensé en partie par un petit tee-shirt technique. Et surtout les bénéfices sont en partie reversés à deux associations humanitaires. Alors le sujet est clos.
Mention + pour les résultats et les photos (en accès libre) disponibles dès le jour même sur le site, bravo.

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 L’infatigable Jean-Paul 1er du 15 km (qui me met 26 minutes dans la vue) Le Coureur du Milieu (au milieu) et le talentueux Ali 1er du 6 km (nouveau champion de France vétéran sur 5000m)

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samedi 21 juin 2014

Trail de la Fontaine des Ânes



Voilà plus de quinze jours que je n’ai pas épinglé de dossard sur un tee-shirt alors en vue de mes engagements montagnards futurs, je décide de m’inscrire sur le grand parcours de cette 4ème édition mais qui est pour moi une première.
34 km pour 1500d+ au cœur du beaujolais sur un secteur qui m’est complètement inconnu. Les potes du club sont eux aussi présents.


 Après la petite canicule du week-end dernier, le temps en ce dimanche matin est des plus agréable, soleil et vent du nord (idéal pour refroidir la machine).
8h30, centre de Rivolet nous nous élançons tranquillement sur une montée en S au milieu des vignes. Je prends tout de suite un rythme qui me permettra de finir non pas dans les premiers (loin de là) mais au milieu du peloton. Priorité à la sortie longue.


 Au fur et à mesure que les kilomètres avancent le décor  change. Fini l’image que doit se faire le parisien moyen sur le beaujolais, exit les rangées de pied de vigne bien alignées, nous entrons dans le beaujolais sauvage au milieu des sapinières, des pentes herbeuses et des chemins pierreux.
Le tracé est très agréable, certes les montées sont raides mais les descentes sont longues et très roulantes, pas besoin de se retenir sur les cuisses. Il y a vraiment possibilité d’envoyer du lourd (enfin pour ceux qui veulent ou plutôt ceux qui sont capables !)



Tout ne se passe pas trop mal jusqu’au 17éme km. Ce fameux ravito liquide où tout va basculer. Je fais rapidement le plein de ma poche à eau puis la referme avec le bouchon quart de tour mais pas dans les encoches. Résultat dans la descente qui s’en suit elle se vide dans mon sac ! Pas cool de voir flotter son téléphone ! Je repars avec tout l’inconfort d’un sac et des vêtements mouillés.
20ème km, ma foulée se fait plus rasante et dans les bois sur un faux plat descendant j’accroche une souche. J’essaie au maximum de contrôler ma chute inévitable mais l’épaule et mon genou claquent sur ce chemin durci. J’ai les mollets tétanisés et je peine à me relever. J’intègre alors un petit groupe de six coureurs et le petit train s’engage sur un single le long d’un ruisseau quasiment à sec.
Ma chute m'a rendu plus concentré sur le sol, je suis moins en confiance, mon genou est douloureux, je me contente de suivre à la queue leu leu. J’aperçois ça et là des flèches à la peinture, elles ne sont pas tout à fait de la même couleur qu’au départ mais peu importe je me fie au coureur de tête, jusqu’au moment ou nous arrivons sur une route sans indication de direction.
Oh ! Les gars on s’est planté ! Oh pu…. ! Il manquait plus que ça !
Demi tour toute, le petit groupe explose, maintenant c’est chacun pour soi. Je peste, je suis furieux, moi qui d’ordinaire fait très attention au balisage, je m’en veux d’avoir fait confiance. Le problème c’est que l’on ne s’est pas perdu sur 500 mètres mais sur des kilomètres ! Au bout d’un moment nous entendons le quad balai sur l’autre versant. Oh que ça me fait bouillir !!!
Je retrouve enfin le lieu de l’erreur d’aiguillage mais dans l’histoire on se retrouve derniers et nous avons perdu pratiquement une heure. Oui vous avez bien lu !
Cerise sur le gâteau le quad a commencé à enlever le balisage. J’ai le moral à zéro et je suis furieux, j’ai plus d’envie à part celle de retrouver la civilisation pour pouvoir abandonner.
Ravito du 22ème (et oui forcement ça n’avance pas vite !) les bénévoles et le balai sont surpris de nous voir débarquer en haut de la côte. Je prends un coca puis mon courage à deux mains et je repars seul, même si il n’y a plus d’intérêt. J’aurai fait un bon entraînement.
Ravito du 28ème la colère n’est pas passée, je décide de tout stopper mais là encore pas de chance personne pour me ramener au village. Il faut que je reparte. Heureusement le parcours à partir de là descend.
32ème km étant dernier je sollicite deux charmantes signaleuses à me ramener au village même si l’arrivée est jute en bas.
Ainsi s’achève une belle matinée de M...de ! Dommage car cette course est bien organisée, le tracé et le parcours sont de toute beauté. Paradoxalement le balisage est au top et l’erreur qui a causé notre « perte » (dans tous les sens du terme) est entièrement de notre faute.
Maintenant il faut que je digère tout ça afin de me remotiver.

Tu parles d’un cadeau de fête des pères !