Deux ans que je n’ai pas
mis les pieds sur un marathon. Alors, faire 42 kms au cœur de
ce vignoble en traversant des châteaux, le tout dans le cadre des
festivités pour la sortie du Beaujolais Nouveau me tente
bien.
Huit heures du matin transport en navettes, direction Fleurie, village départ du marathon.




Il a neigé toute la semaine mais aujourd’hui le temps est gris et venteux, la température n’excède pas 4°. Nous patientons dans le gymnase en musique et en danse, le saucisson et le rouge sont omniprésents. Un petit tour de salle pour saluer les potes.




Deux kms de descente ou il ne faut pas trop emballer la machine puis c’est parti sur les petites routes vallonnées au milieu des vignes. Nous avons un vent fort et froid mais heureusement dans le dos, je me sens bien et je fais en sorte de ne louper aucun ravito (saucisson et fromage)
Passage au semi en 1h47 (impec pour moi).
25ème km. Tout s’écroule! J’ai la sensation d’avoir piqué les jambes à Pinocchio, je suis raide des chevilles aux fessiers. La cadence s’en ressent.
30ème km, le mur (ah ! non c’est vrai le mur n’existe pas pour les coureurs d’ultra, tant mieux c’est déjà ça !) il n’empêche que mes muscles ne sont pas revenus, j’ai toujours mal de partout. Est-ce les conséquences du froid ? Ou l’effet du Beaujolais de la veille ? Peu importe, je me mets à décompter les kms mentalement et ça c’est vraiment dur.
35ème la voici la fameuse cote d’Arnas, je marche, puis nous basculons pour les cinq derniers kms sur Villefranche. Je n’en peux plus je n’ai plus envie de courir alors je marche encore et ce même en descente. Nous rentrons enfin dans la ville je trottine sous les encouragements de milliers de spectateurs en liesse.
Verdict 4h 02 que c’est nul comme temps ! Même ma puce électronique n’a pas la décence de se déclencher sur la ligne d’arrivée (pour ne pas me mettre la honte).
Pour résumer (avec un peu d’exagération quand même!) voici la décomposition de ma course : 2 heures pour faire 30 bornes, une demie heure de perdue sur les ravitos et 1h30 pour faire les dix derniers kms. Ca c’est du plan de course !!!
Malgré mon état de forme et ma contre performance, je suis heureux, ce marathon est toujours aussi festif et l’organisation millimétrée est au top.
Pour celui qui veut démarrer une carrière de marathonien cette course est vraiment le marathon qu’il faut faire.

Huit heures du matin transport en navettes, direction Fleurie, village départ du marathon.
"Descente du bus et mise dans
l'ambiance"
Accueil musical et chaleureux
pour les 58 nationalités présentes aujourd’hui par les
organisateurs du "Beaujolais runners".Il a neigé toute la semaine mais aujourd’hui le temps est gris et venteux, la température n’excède pas 4°. Nous patientons dans le gymnase en musique et en danse, le saucisson et le rouge sont omniprésents. Un petit tour de salle pour saluer les potes.
"Un petit coucou à Annette
Sergent et une petite photo avec Stéphane Diagana. Ces deux grands
champions aux palmarès incroyable que l’on ne présente
plus. "
Puis enfin c'est la mise en place
sur la ligne de départ où le soleil comme par magie vient nous
réchauffer. Ce sera de courte durée puisque nous ne le reverrons
pas de la journée. Enfin, 10h30 c’est le grand saut sous les
acclamations du public et des pom-pom-girls.Deux kms de descente ou il ne faut pas trop emballer la machine puis c’est parti sur les petites routes vallonnées au milieu des vignes. Nous avons un vent fort et froid mais heureusement dans le dos, je me sens bien et je fais en sorte de ne louper aucun ravito (saucisson et fromage)
Passage au semi en 1h47 (impec pour moi).
25ème km. Tout s’écroule! J’ai la sensation d’avoir piqué les jambes à Pinocchio, je suis raide des chevilles aux fessiers. La cadence s’en ressent.
30ème km, le mur (ah ! non c’est vrai le mur n’existe pas pour les coureurs d’ultra, tant mieux c’est déjà ça !) il n’empêche que mes muscles ne sont pas revenus, j’ai toujours mal de partout. Est-ce les conséquences du froid ? Ou l’effet du Beaujolais de la veille ? Peu importe, je me mets à décompter les kms mentalement et ça c’est vraiment dur.
35ème la voici la fameuse cote d’Arnas, je marche, puis nous basculons pour les cinq derniers kms sur Villefranche. Je n’en peux plus je n’ai plus envie de courir alors je marche encore et ce même en descente. Nous rentrons enfin dans la ville je trottine sous les encouragements de milliers de spectateurs en liesse.
Verdict 4h 02 que c’est nul comme temps ! Même ma puce électronique n’a pas la décence de se déclencher sur la ligne d’arrivée (pour ne pas me mettre la honte).
Pour résumer (avec un peu d’exagération quand même!) voici la décomposition de ma course : 2 heures pour faire 30 bornes, une demie heure de perdue sur les ravitos et 1h30 pour faire les dix derniers kms. Ca c’est du plan de course !!!
Malgré mon état de forme et ma contre performance, je suis heureux, ce marathon est toujours aussi festif et l’organisation millimétrée est au top.
Pour celui qui veut démarrer une carrière de marathonien cette course est vraiment le marathon qu’il faut faire.
"Et voilà une troisième médaille
de finisher sur cette course"
"Le
Marathon du Beaujolais"
A
consommer sans modération.
lundi 25 novembre 2013 19:14 , dans Courses sur routes
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