samedi 5 avril 2014

Trail des 4 châteaux


Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, Trail des 4 châteaux
Depuis l'ampoule que j’ai prise sous le pied lors du trail de Verbier début juillet, je n’ai pas chaussé les baskets du mois, puis s’en est suivi quatre semaines de vacances dans le golfe de St. Tropez avec comme activité principale la plage les bouquins et la descente vertigineuse d’un nombre incalculable de verres de rosé.
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"L'abus d'alcool est dangereux pour la santé"
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"Sentier du littoral"
Que c’est bon la relâche (bien qu’après on le paie cher !!!) J’en ai fait l’expérience ce week-end…
Dimanche 1er septembre (donc dernier jour de mes congés). Lever matinal, il fait encore nuit, je boucle mon sac et prends la route en direction d’Ambérieu-en-Bugey, car oui ! je n’ai rien trouver de mieux que de m’inscrire au "Trail des 4 châteaux" (46.5 kms pour 2500d+) Cool la reprise après deux mois de quasi inactivité, non ?
La journée ne commence pas très bien. Sur ces lignes droites interminables des Dombes, dans la pénombre d’un bois, surgit devant moi un sanglier. Malgré un freinage d’urgence je le percute de plein face. Après un roulé-boulé il repart en courant, je m’arrête un peu plus loin pour constater les dégâts. Tout est enfoncé le par choc, la calandre, les phares, le capot est plié, mais je peux rouler quand même.
Arrivé sur place je récupère mon dossard, le teeshirt Lafuma et une bouteille de Bugey puis je retrouve Jean Marc (qui lui s’est entraîné tout l’été dans les monts d’or)
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8 heures, le départ est donné. Sur les cinq premiers km le parcours emprunte le circuit de "la ronde des grangeons" et l’on peut considérer qu’ils sont roulants. Vient ensuite la montée aux ruines du premier château  et le dénivelé commence à se sentir. Que je souffre ! Que c’est dur ! Plus beaucoup de sections planes, les montées sont raides et nous emmènent au dessus du brouillard (le paysage est superbe) puis s’ensuit des descentes techniques et difficiles où les battons sont vraiment d’un grand secours
J’ai chaud, mon sac me colle le dos et le temps passe mais pas les kms. Pour preuve 15 bornes en trois heures.
Cette contre performance me fait arriver hors délai à la barrière horaire du 19ème. Je suis alors rediriger sur le parcours du "Trail du ramequin" (29 km) afin d’être classer. Finalement c’est une sorte de soulagement ! Je n’ai plus de pression et les 9 derniers kms se passent plutôt bien (passage au 25ème dans le château des Alymes) puis arrivée en roue libre sur le terrain du moto cross. Ouf ! Cinq heures de course. Fin…
Je retrouve J.Marc qui lui à abandonné et c’est fait rapatrier. Nous débattons ensuite de ce trail magnifique (mais aujourd’hui au dessus de notre niveau ou entraînement en ce qui me concerne), autour d’un bon repas copieux, dans une super ambiance (pour info 1500 marcheurs) et une remise des prix de qualité pour les podiums.
Conclusion :
Leçon n° 50/12 : "Le farniente durant des semaines ne fait pas bon ménage avec la pratique du trail !" 
(Les jours ont passés et j’ai mis la semaine pour que la douleur aux cuisses s’estompe. Dur! Dur!)
dimanche 08 septembre 2013 19:23 , dans Trail

Trail de Verbier St. Bernard

Vendredi après midi direction le canton du Valais en Suisse en compagnie de Gérald. Après trois heures de route et quelques centaines de virages, nous arrivons à Verbier et retrouvons le reste du petit groupe de potes de la LyonSaintéLyon (Céline, Arthur, Damien, Gilles, Taldius et Tidgi)
Une fois les dossards récupérés, nous allons prendre possession de nos couchages au "Bunker" un ancien abri atomique recyclé en plusieurs dortoirs sans charme aux lits superposés et d’un confort assez spartiate. (De toute manière la nuit sera courte)
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"La chambre 4**** du Bunker"
Petit tour dans le village puis repas dans un resto du centre. Une bonne soirée à se raconter nos souvenirs autour de pizzas et bières, une vraie alimentation pour coureurs de haut niveau comme nous !
Enfin il est l’heure de trouver le sommeil dans la chambrée où pour une fois personne ne ronfle, seul le bruit de la ventilation sert de berceuse (oui, je vous rappel que nous sommes sous terre)
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"Premier petit déj"
Trois heures du matin, le réveil est calme, chacun se prépare, vérification du matériel, check-list du sac, le besoin de se rassurer, ne rien oublier. Puis petit déj copieux et enfin direction la ligne de départ où la température est déjà très agréable.
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Cinq heures, fini la rigolade, c’est parti pour 110kms avec 7000d+ (31 heures maxi).
Dès les premiers km nous entamons la journée par l’ascension de "Pierre Avoi" 1000 mètres de dénivelé d’un seul coup. Au fil de la montée le soleil se lève illuminant tous les sommets alentour. L’instant est magique cette nature de montagne est de toute beauté.
Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, Trail de Verbier St; Bernard
Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, Trail de Verbier St; Bernard
Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, Trail de Verbier St; Bernard
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C’est le moment du premier ravito pour mieux profiter du panorama. Certes dans cette montée j’ai perdu des places mais les sensations sont bonnes.
S’ensuit une belle descente dans les bois sur le versant du Rhône. Mes chaussures se remplissent de petits cailloux qui me blessent ce qui m’oblige à les vider à plusieurs reprises et pour couronner le tout, au détour d’un virage je ripe sur la roche et me tord la cheville. Cette dernière devient très vite douloureuse.
Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, Trail de Verbier St; Bernard"Vue sur Martigny"
Nous longeons ensuite le bisse de Saxon avant de remonter quelques centaines de mètres de dénivelé pour finalement rebasculer sur Sembrancher ou nous retrouvons un moment durant une partie plate où je récupère mes automatismes de rouleur.
La température, malgré l’heure matinale est déjà très élevée, pas un nuage et un beau ciel azur ne me font pas oublier une brulure tenace sous le talon que je ressens depuis plusieurs kms. Le mal ne fait que s’empirer. Je m’arrête donc pour analyser visuellement l’origine de mon problème. Waouh ! J’ai une ampoule sur toute la surface du talon. Il va être difficile de rallier Verbier dans ces conditions ! (c’est ça de mettre des chaussettes avec deux tailles au dessus, un vrai débutant…)
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"entre Champex et La Fouly"
Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, Trail de Verbier St; BernardAprès la montée sur Champex c’est le début de mon calvaire, je ne peux plus poser le pied à plat sur le sol, je regagne La Fouly tant bien que mal et décide avec remords de mettre fin à cette formidable course.
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"Les derniers abandons de La Fouly"
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"abandon aussi pour Cécile (mais avec la pose ! ) la classe"
Au compteur 50kms et 3000d+ pratiquement la moitié du contrat. Vraiment dommage (mais les ultras cette année ne me réussissent pas). Je me rasure en pensant que je ne suis pas le seul car sur cette boucle il y à plus de 45% d’abandons.
Retour à Verbier en navette, il fait 30° et c’est au bord de la piscine que je passe mes heures à attendre les potes (qui eux seront finisher)
Un grand bravo !
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"Arrivée d'Antoine Guillon 1er du 110 kms"
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"L'équipe des schtroumpfpotes"
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"La récompense"
Je reviendrai surement une prochaine édition histoire de finir ce travail inachevé et pour profiter une fois de plus de ces paysages grandioses.
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"Mon talon 24 heures plus tard, cool non ? "
samedi 20 juillet 2013 12:44 , dans Trail

La nuit de la Saint Jean

"En v’là ben une course quelle est bonne"
Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, La nuit de la Saint Jean
Brignais, samedi, fin de journée, je récupère mon dossard chasuble (petit clin d’œil à la SaintéLyon). Au programme pour vingt euros seulement 42 kms (sur un mix de chemins et bitume), des cadeaux de bienvenue : un bidon, un paquet de pates, des manchettes, trois ravitos un tee-shirt finisher (ou pas !) et un copieux repas d’après course, le Top.
Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, La nuit de la Saint Jean
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 Les potes, Jean Paul (5ème au scratch) et  Pascal
Départ 20 heures, il fait encore très chaud et il n’est pas facile de trouver son rythme. Peu importe, depuis ma mésaventure sur l’UTCO je cherche à reprendre confiance, retrouver ce petit truc qui nous fait prendre du plaisir pour avancer. Et là ce soir ça à l’air de fonctionner. Je reste avec Pascal car je sais qu’il grimpe mieux que moi et je pourrais me fixer dans son sillage pour ne pas décrocher. Cinq kms de plat puis enfin la première côte. Waouh, celle là me calme toujours, puis nous poursuivons notre chemin au milieu des vergers entre les cerisiers enflés de leurs fruits rouges (mais pas le temps de s’arrêter).
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"Merci encore Jacques"
11ème kms et premier ravito, Pascal ne se sent pas très bien et décide de mettre un terme à son escapade semi-nocturne. Je repars donc seul sur ce deuxième tronçon pour aborder au 15ème km la plus longue montée du parcours qui nous mène sur le plateau de l’ouest Lyonnais  par un chemin de grosses pierres au milieu des buissons, une sorte de garigue provençale. Arrivée au sommet nous avons une vue superbe à 360° avec un ciel orangé du au coucher du soleil.
23ème km second ravito et remplissage de la poche à eau (il fait toujours aussi chaud !). Avec les chemins caillouteux dans les bois il est temps de sortir la frontale. Je me sens bien, tout roule mais j’ai quand même l’impression qu’à ce rythme je ne suis pas dans mon objectif de temps prévu, comme à mon habitude aucun coup d’œil sur le chrono et donc aucune notion de l’heure.
Superbe montée à la chapelle St. Vincent éclairée et visible de loin puis le terrain devient très roulant aux alentours du 30ème km, j’en profite pour redoubler des concurrents. Passage ensuite par la mythique descente du Garon bien connue des amateurs de la SaintéLyon puis retour sur Brignais avec les panneaux décomptant les derniers kms.
Résultat, un quart d’heure de plus que mes prévisions, mais bon ! J’ai pris du plaisir et retrouvé un semblant d’envie de courir.
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"Et voilà mon troisième tee shirt finisher !"
Repas pendant la remise des prix en compagnie de Flavia et Franck de la LyonSaintéLyon (ou plutôt devrais je dire de la 180).
Le temps passe il est maintenant deux heures du matin (il fait encore 20°) je rentre mais le sommeil sera dur à trouver entre les images de cette très belle soirée d’été sur les chemins et la caféine de tout ce coca ingurgité.     
lundi 24 juin 2013 20:07 , dans Compte rendu

dimanche 16 juin 2013

Ultra Trail de Côte d'Or


Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, Ultra Trail de Côte d'Or
Finalement le temps à tourné depuis ce premier week-end de juin. J’ai pensé et repensé à cette course. Est-ce un beau parcours ou pas ? Je n’arrive toujours pas à me faire une idée objective et je pense que le mieux sera de retenter cette aventure avec une plus grosse forme car, oui, il y a des jours ou tout va mal et tout s’enchaine !
Je vais faire court histoire de passer à autre chose, reprendre confiance pour les prochains objectifs.
Donc tout commence le vendredi, veille de la course, le moral est au plus bas depuis un mois, il pleut et pour arranger le tout je prends une belle gastro.
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"Cherche sponsors"
Je me sens faible et mon entourage fait tout pour que j’annule mon déplacement. Les heures passent et je recule à chaque fois mon départ jusqu’au moment ou je me décide enfin. Deux heures de route sous des trombes d’eau.
 La poisse me poursuit car à dix kms de Marsannay mon moteur d’essuie glace me lâche. J’arrive enfin tant bien que mal au retrait des dossards, c’est une vraie pataugeoire pas un coureur à l’horizon quand soudain enfin une tête connue ! Patricia et une amie, sa "nounou" comme elle l’appelle. Après une petite discussion dans une ambiance humide, elles me proposent gentiment de venir me mettre au chaud. Mais moi je suis venu pour en chier (non ! là je ne fais pas référence à la gastro). A la dur ! Avec couchage aménagé sommairement dans la voiture. Petit repas rapide dans une cafétéria (avec riz of course) puis préparation du matériel dans mon Formule 1 pas l’hôtel mais ma voiture garée contre l’église (toutes options WC à deux pas, la classe).
Onze heures j’arrive enfin à m’assoupir, mais le repos est de courte durée car une heure et quart plus tard mon réveil me rappelle à l’ordre.
Sac sur le dos batons à la main je me dirige vers la navette à un petit km de là.
Je retrouve Pat et m’installe à ses cotés, elle est à fond (une vraie cocote minute prête à exploser).
Il est maintenant une heure du matin et nous partons pour le point de départ Chagny. Derniers préparatifs dans une petite salle puis enfin placement sur la ligne de départ.
Trois heures du mat, c’est parti, devant nous 105 kms et 3800md+.
Le vent du nord souffle et après quelques km de bitume nous voici dans la gadoue. J’ai les jambes molles (affaiblies par la "maladie") et je me calle sur le rythme de Pat.
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"Nouvelles chaussures de trail bourguigonnes"
Première côte et là je m’aperçois tout de suite que aujourd’hui je ne passerai surement pas l’arche d’arrivée. Ca ne vas pas, les sangles du sac me tapent sur le ventre, je ralenti et ainsi je ne passerai pas la barrière horaire du 25ème km et donc je n’aurai pas de remords.
Le jour se lève et avec lui les premiers oiseaux  mais j’ai du mal à apprécier ce décor pourtant beau entre vignes et sous bois. Sans aucun coup d’œil  sur mon chrono j’aperçois au loin Pommard et dans ce que je crois être mon dernier effort je me lance à fond dans la descente. J’arrive sur le tapis électronique quatre minutes avant le gong. Oh ! M…. ! Moi qui voulais abandonner. Je prends finalement la décision de repartir. Oui, je ne suis pas venu en bourgogne pour courir à la frontale pendant trois heures. Il fait beau et je vais me balader jusqu’au prochain ravito.
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"Sans commentaire"
Je repars donc dernier, mes poursuivants n’auront pas la chance de rentrer dans la barrière (une première pour moi). Quelle sensation bizarre, sentir les débaliseurs derrière sois (je les remercie d’ailleurs de ne pas être venus à ma hauteur) j’ai pu ainsi rester dans ma bulle et finalement rallier le 50ème km avec quarante cinq minutes d’avance. Waouh ! Allez je pousse un peu plus loin et repars avec un concurrent dans le même état que moi (oh ! merci saint coca).
Nous changeons donc de coureurs balai et là eux me mettent un peu plus la pression en restant avec nous "si vous voulez messieurs au prochain carrefour on peut vous faire rapatrier !" Mais non ! Bon sang  je veux continuer jusqu’à la barrière, gentils les gars mais pas cool pour ma philosophie de course. J’essaie un moment de leur fausser compagnie mais l’appel du fourré pour me soulager me ralenti.
Ce tronçon est une succession de trois grosses bosses, par moment  j’ai la nausée et je prends la décision d’arrêter au prochain ravito quoi qu’il arrive.
65ème km nous arrivons avec un quart d’heure d’avance sur la barrière et encore rien de salé à ce ravito (eau et coca) il ne fait pas bon être dernier.
Voila fin de l’aventure au bout de cette vigne et c’est la femme de mon compagnon de galère qui nous ramène gentiment en voiture à Marsannay ou je prends mon repas d’après course. Bœuf bourguignon, Ah ! Ça me change des pates de fruits.
Je ne traine pas et rentre vite dans mes Dombes avant que la fatigue me gagne trop.
Abandonner n’est jamais facile mais il est stupide d’entamer son physique pour un loisir de passion et puis une telle expérience forge un peu plus le mental.
dimanche 16 juin 2013 20:29 , dans Compte rendu

dimanche 9 juin 2013

En mai fais ce qu'il te plait : RIEN

Le mois de mai vient de s’écouler à vitesse grand "V" et avec lui une curieuse sensation de "pas d’envie" ! Pas le goût à rien ! Plus ce petit truc qui nous fait mettre une paire de baskets et sortir de notre cocon. Il faut dire que ce mois de mai ne nous tend pas les bras avec des températures en dessous de dix degrés et une pluie quasiment incessante. La belle éclaircie qui a illuminé l’UBS est bien loin.
Pour moi suite à cette superbe course je m’octroie une coupure sans courir de quinze jours (bizarre alors que  je devrais être en pleine préparation pour l’UTCO, mais non !!!).
C’est donc dans cet esprit de farniente que mi-mai je me retrouve un samedi après midi à la "Foulée Montmerloise". Il faut que je reprenne contact avec le monde du running.
14.5kms en deux boucles identiques, le genre de course que je n’apprécie pas trop, passer deux fois au même endroit ce n’est pas top !
Drôle de réflexion pour un gars comme moi qui tourne sur des boucles de un ou deux km pendant des heures, mais enfin là ce n’est pas pareil c’est soit trop ou soit trop peu.
Le soleil pointe timidement son nez et nous voilà partis sur ce circuit très vallonné avec une alternance de ruelles de village et de campagne. Malgré mon allure correcte, je n’arrive pas vraiment à prendre du plaisir. L’arrivée est au bord de Saône et le public en cette fin de journée est présent. En revanche au ravito, de l’eau et rien d’autre, dommage. Enfin cette course est une renaissance après douze ans d’absence, il faut surement aux organisateurs des points de repère pour l’année prochaine.
Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, En mai fais ce qu'il te plait : RIEN
La fin du mois est à l’image de la première partie, une sortie longue de plus de trois heures dans les monts d’or (sous la pluie et la grisaille puisque c’est la couleur du moment) et ensuite deux sorties club sans conviction.
Total : 60kms sur le mois ! N’allez pas croire que c’est une nouvelle technique pour aborder un ultra de 105 bornes, ça ne paie pas, je vous le démontrerai lors du récit de mon UTCO.
Le mental est curieux, il va nous faire nous dépasser sur un Ultra ou dans une course plus petite lorsque le physique ne veut plus, mais là curieusement ces derniers temps il m'a vraiment abandonné
dimanche 09 juin 2013 20:36 , dans Compte rendu

mardi 7 mai 2013

Ultra Boucle de la Sarra

Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, Ultra Boucle de la Sarra
Tout d’abord, plantons le décor. Samedi début d’après midi, le ciel comme par magie vient de se découvrir pour laisser place à un superbe soleil.  Nous sommes en plein cœur de Lyon sur la colline de Fourvière au sommet de l’ancienne piste de ski de la Sarra (oui, une piste en plein centre, un vestige d’un temps où Lyon se trouvait au cœur des Alpes. Non je déc…. !!!).
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"Il y a pire comme décor"
Un circuit de deux km avec donc une descente herbeuse, une petite rue vallonnée, une montée d’escalier de 563 marches puis un petit chemin en stabilisé avec une traversée de passerelle, le tout pour un dénivelé positif de 90 mètres.
Voilà le parcours que l’équipe du "Lyon Ultra Run" nous à concocté afin de tourner comme des hamsters et ce pendant 6 heures.
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"L'équipe d'OVS"
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"Barbie et Mamanpat avant le départ"
"Tarés" ! Oui, je pense que le mot est bien choisi pour nous définir. Des "tarés" tout contents au moment de prendre le départ à 16h30.
Les sourires sont là dès les premières minutes car cette course est de par son concept surement unique en France et ce parcours ludique est propice à la convivialité. (On reconnait bien la marque de fabrique du maitre Arthur et de ses compères !)
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Il n’en reste pas moins que les escaliers sont en général pour moi un vrai calvaire (mais restent un très bon entraînement pour mon Ultra de Côte d’Or dans quatre semaines).
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Premier tour, on fait les "kékés" ! Les marches deux par deux. Rassurez vous au fil des passages je vais vite baisser la cadence (si on pouvait même faire des demies-marches).
A chaque arrivée au ravito (copieusement garni) c’est l’ambiance garantie, musique à fond, encouragements des potes et des coureurs en relais.
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"Un grand merci à Jacques pour toutes les photos en action"
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Les heures passent et les cuisses commencent à sentir tout le bénéfice de cette séance d’enchainements de montées descentes. Mon objectif est de 18 tours, facile sur le papier mais finalement je m’aperçois que ma cadence baisse.
Les dernières lueurs du jour s’estompent, les frontales s’allument ainsi que les bougies des lampions disposés sur toute la longueur de l’escalier Nicolas de l’Ange par la "Famille Baldurienne" qui après avoir sonné les cloches des alpages toute l’après midi, nous gratifie d’une nouvelle attention. (Que c’est top !).
22h 28 Bip c’est pour moi mon 17ème et dernier tour (qui sonne comme une petite délivrance). Tout le monde est là sous les projecteurs à se congratuler et se féliciter, embrassades et tout le toutim.
Puis vient l’heure des récompenses en tous genres avec dans un premier temps les podiums avec entre autre une très belle troisième place pour Pat. Et ensuite le repas d’après course, ou devrais je dire le banquet, préparé par l’organisation. Deux jours devant les fourneaux pour du fait maison version top chef.
Une bonne bière avec des potes puis retour à la maison.
Bilan et conclusion :
17 tours (pas génial, mais ça me suffit bien) 34km avec 1530m d+/- et surtout 9571 marches + les 15 pour monter dans ma chambre (aie ! aie !aie !)
Un grand bravo et merci à Arthur et son Staff, c’est un format de course très original et l’année prochaine je ferai en sorte de bouger mon team pour former une équipe.
Longue vie à ce concept. Ultra Boucle de la Sarra ou la naissance d’une légende…
mardi 07 mai 2013 19:52 , dans Compte rendu

lundi 6 mai 2013

Satho'Verte 2013

Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, Satho'Verte 2013
Comme tous les 1er mai, je me retrouve ce mercredi matin à la Satho’verte. Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Aujourd’hui il fait un vrai temps de Toussaint, le temps est triste et gris et il bruine (super pour les porteurs de lunettes !).
Toujours avec mes petits problèmes de santé qui ne passent pas, j’ai fait mon inscription sur le petit parcours, (très bon choix ! ) 13km identiques aux autres années mais sans la première boucle en ville. Un coté plus nature.
Blog de runslow : LE COUREUR DU MILIEU, Satho'Verte 2013
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"Lionel avant le départ du grand parcours"
Voilà deux jours qu’il pleut des cordes et les chemins de terre glaise sont gorgés d’eau et cela donne un sentiment de participer à un slalom géant entre les flaques. Les appuis sont très instables, j’adapte donc ma foulée en fonction (vitesse type entraînement). Dans trois jours j’ai l’UBS donc ce n’est pas le moment de me tordre une cheville.
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"Toujours le sourire, même dans l'pentu"
"Crédit photo Jacques Guido"
Les trois derniers km dans les bois sont toujours aussi sympathiques. A l’arrivée j’en profite pour bavarder avec quelques potes, dont Pascal qui avec son équipe de bénévoles organise cette manifestation d’une main de maitre. (Le +, la paëlla géante à l’arrivée)
Le froid et l’humidité commencent à me pénétrer, un petit coucou à tous puis direction la voiture histoire de vite se mettre au chaud.
Malgré une météo défavorable cette course mérite toujours autant le détour et donc le 1er mai 2014 j’y serai (normalement, sous le soleil !).
lundi 06 mai 2013 18:17 , dans Compte rendu