Dans la région Lyonnaise les courses se déroulent le plus souvent le dimanche matin alors que dans l’Ain il n’est pas rare de "s’affronter" sur les chemins le samedi après midi. C’est une toute autre gestion, du temps, de l’alimentation, du déplacement. (D’un autre côté ça permet de faire la grâce matinée le dimanche !)
Treize heures, récupération des dossards (et pour une fois pas une tête connue ! Nous sommes trop loin de notre camp de base !)
Pascal à fait le déplacement et pose sous mon "objectif"
Pour une fois on inverse les rôles !
A voir, toutes vos photos sur : http://www.photogone.net/
Aujourd’hui il fait beau et le vent souffle en rafales mais cela n’a pas découragé les trailleurs du secteur et c’est une affluence record pour cette petite course qui monte ! Oui ! Qui monte dans tous les sens du terme car à 14h le départ est donné au centre du village et nous voici tout de suite dans la bosse.300 mètres de dénivelé sur 4 km histoire d’enflammer les cuisses. Le souffle est bon et la vue sur la vallée me réconforte sur ma progression. Enfin nous voici sur le plateau avec le vent de face qui sèche instantanément la sueur accumulée dans la montée.
Le parcours devient alors plus plat sur les sentiers du Revermont entre champs et bois où les promeneurs s’empressent de cueillir les toutes premières jonquilles. Les enfants aux bords des chemins nous encouragent jusqu’au ravito de la bifurcation entre le 13 et le 23km.
Soudain je me retrouve seul un peu comme sur un ultra et d’ailleurs personne ne me doublera sur les 15 derniers kms. J’ai de très bonnes sensations et j’allonge un peu ma foulée.
Le ravito du 14ème km est en pleine montée, un peu de coca, petite discussion avec les bénévoles et c’est reparti dans les bois sur un chemin forestier au milieu des pins ou la gadoue est omniprésente avec des flaques recouvertes de glace (nous sommes alors à un peu plus de 600 mètres d’altitude).
L’épreuve de la boue étant passée je repars à la conquête de quelques places car j’ai un petit groupe en point de mire. Avant le dernier ravito, c’est fait ils sont derrière moi. Je m’engage alors dans la descente (pas trop raide, à ma bonne surprise). Sur les faux plats descendant, au milieu des buis sauvages et les chênes encore squelettiques en cette fin d’hiver, les kilomètres passent très vite.
Les premières maisons, puis l’arche d’arrivée est en vue au bout de la dernière petite grimpette de la journée.
Waouh ! Super ce trail, vraiment le type de profil que j’aime !
Retour dans la salle. On se croirait à une fête de village, la bière à la buvette coule à flots, puis c’est la remise des prix et enfin un superbe apéro ou la charcuterie côtoie les quiches, pizzas ou autres tartes au sucre.
Une bien belle organisation de "La Foulée Colignoise" pour ce trail que je vous conseille si vous êtes de passage dans cette région.
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